Suzanne - Je t'accuse
Suzanne - Je t'accuse
#Podcast hautement recommandé sur les combats des femmes et de quelques très rares hommes pour obtenir un droit aussi fondamental que le droit de vote pour les femmes. À mettre dans toutes les oreilles.
#feminisme #droitdesfemmes #franceculture
AVANT PREMIERE
Le clip de Paralysis Kingdom vient de sortir en avant-première sur New Noise, merci pour l'exclusivité !
https://www.noisemag.net/avant-premiere-first-draft-nouvel-album-premier-extrait-clippe/
Réalisation : Yannis Pachaud
Chef opérateur : Julien Poulain
Son : Alain Lesparat
Photo de l'article : Judith Lapara
Fiches juridiques féministes en matière de violences sexistes et sexuelles au travail
Boîte à outils
Fiches juridiques thématiques
L’AVFT a élaboré des fiches juridiques féministes en matière de violences sexistes et sexuelles au travail. Elles ont pour objectif d’outiller les victimes, témoins et personnes ressources sur diverses thématiques bien souvent rencontrées.
« Nous revendiquons une égalité pleine et entière pour les femmes »
https://www.contretemps.eu/claudia-jones-egalite-pleine-entiere-pour-les-femmes/
#Politique #Diaporama #Théorie #ÉtatsUnis #Féminisme #Femmes #Genre #Intersectionnalité #Oppression #PartiCommuniste #QuestionRaciale #Racisme
Dans mes ateliers, on démonte ça.
On analyse les codes visuels qui nous conditionnent.
On réinvente la façon dont on représente les corps.
On fait des images qui cassent les clichés.
Si t’as envie d’explorer la photo autrement, viens. Y’aura des discussions, des expérimentations, et peut-être même un peu de révolte (dans la joie).
Prochain atelier : Hyperpublicité - Samedi à 14h
#Féminisme #PhotoEngagée Inscription : https://buff.ly/4hK6a2s
Pour du matos sur le valdisme j'ai fait une page ici : https://www.monvoisin.xyz/validisme-handicap-quelques-ressources/
Mail reçu. Objet « information aux cyclistes - projet de comm »
Titre de la comm « Information aux utilisateurs de vélo »
Mon retour : « titrer cycliste et pas utilisateurs pour ne pas éluder les utilisatrices »
Chaque mot compte! #feminisme
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Elle sont une quinzaine.
"Aux Femmes en noir, il n'y a pas de hiérarchie. Mais on est structurées. On s'autogère. C'est exigeant. C'est tous les vendredis, par tous les temps".
"C'est un mouvement horizontal, c'est çà qui me plaît"
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La revue S!lence de ce mois de mai "Féministes contre les guerres" consacre un article aux Femmes en noir de Lyon
Depuis 23 ans, chaque vendredi soir sur les marches de l'hôtel de ville de Lyon, elles se tiennent debout, en silence et vêtues de noir pour « manifester leur soutien à celles qui luttent pour la paix dans le monde entier »
L'Anticapitaliste La Cour suprême britannique valide la transphobie: Mercredi 16 avril, après deux échecs en 2023, la Cour suprême britannique a obéi à l’organisation anti-trans « For Women Scotland » et…
NPA-A #Transphobie #DroitsDesTrans #CourSupreme #Feminisme #LutteContreLaDiscrimination
La Cour suprême britannique va...
Violence masculine : vaincre la mort grâce au meurtre
Interview d’Aurora Linnea par Francine Sporenda
Aurora Linnea est l’autrice de « Man Against Being » paru aux éditions Spinifex, 2024.
FS : Dans votre livre, vous soulignez que les hommes refusent leur nature corporelle, refusent de se voir comme des corps organiques fragiles et tentent de se libérer de leur corporalité en la projetant sur les femmes,...
Revolut°Permanente Saint-Denis. La direction de l'hôpital Delafontaine jette à la rue des femmes isolées et leurs enfants: Alors que la trêve hivernale se terminait aujourd'hui, la direction de l'hôpital Delafontaine en Seine-Saint-Denis a expulsé plusieurs dizaines de femmes enceintes et enfants qui dormaient dans son hall. Une situation scandaleuse, face à laquelle ces femmes, organisées en collectif,… https://www.revolutionpermanente.fr/Saint-Denis-La-direction-de-l-hopital-Delafontaine-jette-a-la-rue-des-femmes-isolees-et-leurs?utm_source=dlvr.it&utm_medium=mastodon
RP #SaintDenis #Solidarité #Féminisme #DroitsDesFemmes #Expulsions
Revolut°Permanente Saint-Denis. La direction de l'hôpital Delafontaine jette à la rue des femmes isolées et leurs enfants
RP #SaintDenis #Solidarité #Féminisme #DroitsDesFemmes #Expulsions
Saint-Denis. La direction de l...
#perles #feminisme #perlefeministe
En corrigeant une copie, j’ai découvert « le vaggin contre la rage »
L’un des arguments pour discréditer les féministes est qu’elles seraient « misandres ». Elles seraient motivées par leur « haine des hommes », prêtes à inverser les rapports de domination plutôt qu’à chercher l’égalité. Une accusation infondée. #feminisme
https://mrmondialisation.org/misandrie-misogynie/
Mexique – Lutte contre la violence numérique liée au genre avec la loi Olimpia
Le Congrès de Nuevo León a rejoint les 29 autres États mexicains en adoptant la loi Olimpia afin de criminaliser la violence numérique et de protéger l’intégrité des femmes.
Un mariage
Sur l’autre rive de la Dore, cet après-midi, les sonorités douces du printemps, les pépiements et chants d’oiseaux, les feuillages bruissant sous le vent, et l’ostinato des eaux de la rivière, sont brutalement interrompues par les premières mesures de… (désolé pour le choc) « Allumez le feu » de Johnny.
Une pure horreur. Le hurlement rauque et les guitares abominables. Et les cris de joie qui l’accompagnent. Il y a un mariage sur l’autre rive. Je distingue entre les saules et les bouleaux un parking bondé, une salle des fêtes, et la sono écrase toutes choses.
Le DJ a cru bon d’ouvrir la piste de danse avec ce tube cauchemardesque (il est 16 heures, le repas s’est prolongé jusque-là, et il est temps d’aller se trémousser sur la piste de danse.)
Ça m’a rappelé un autre mariage, le dernier auquel j’ai participé, il y a près de 30 ans. Le mien. Enfin, je devrais dire : le nôtre. Mais, spontanément, je dis « le mien », preuve de mon implication dans l’histoire.
Un des week-ends les plus embarrassants de ma piètre existence. Passé à se demander ce que je foutais là (pas de bol, il ne m’était pas vraiment possible de foutre le camp, comme je fais d’habitude quand je n’ai pas envie d’être quelque part). J’avais conscience d’être en train de faire une grosse connerie, et j’avais raison, l’avenir me l’a généreusement confirmé, il ne nous a pas fait de cadeaux (là, j’écris “nous”, en pensant surtout à elle, à qui la vie, c’est le moins qu’on puisse dire, n’a pas fait de cadeaux). Et quand le curé (car il fallait évidemment, famille catholique oblige, passer devant le curé) m’a demandé si j’étais d’accord pour prendre V. pour épouse, il m’est venu une envie quasiment irrésistible de répondre : “non” (et j’ai répondu “oui”).
Ce genre de mariage vous plonge immédiatement dans l’enfer de la reproduction – j’ai écrit un livre à ce sujet, mon premier livre, Un Débarras, et ce n’est que maintenant que je prends conscience que tel était le sujet du livre, la reproduction, et surtout le refus de la reproduction – entendez reproduction au sens large, à la manière des féministes queer post-marxistes – merci.
Il s’agissait d’embrasser l’imaginaire hétéropatriarcal, ses valeurs. Toutes les attentes qui soudain affluent sur votre corps, votre pénis en particulier si vous êtes un mâle, votre utérus si vous êtes une femme. Il s’agissait de s’aligner, d’être rendu conforme, domestiqué, arraisonné, assigné : de se soumettre. Dans mon cas, étant donné mes vies précédentes, j’éprouvais le sentiment amer d’une défaite : ils avaient réussi à me vaincre. Me ré-aligner.
Il n’était plus question d’amour. Mais de former un beau couple, gros de promesses futures. On vous regarde comme on regarde tous les couples de jeunes gens, particulièrement hétérosexuels, non pas tant pour les promesses d’amour, mais parce qu’ils incarnent, comme des icônes sans cesse reproduites, des copies de copies de copies réitérées à chaque génération, la promesse de la famille. Pensez aux photos de mariés. Avec au fond une autre rivière – la Vienne, hier, comme aujourd’hui la Dore. Comme pour dire : nous avons domestiqué la rivière, figé le cours du fleuve : pris la mesure du temps, son contrôle. Terminés les chemins queer. Vous êtes maintenant des nôtres, enfin ! ré-alignés.
La catastrophe qui allait suivre quelques années plus tard s’annonçait déjà alors que je grimpais, crispé, les marches qui menaient à l’autel. Je le savais. C’est difficile de vivre un évènement censé constituer un commencement quand on sait déjà qu’il va prendre fin, quand on désire qu’il prenne fin. Ma fin est mon commencement.
C’est le genre d’expérience qui vous marque à vie au point que je n’ai plus jamais assisté à un seul mariage après le mien. De la même façon, j’ai soigneusement évité tout ce qui ressemble à une réunion de famille. Comme, par exemple, l’anniversaire de ma mère, ses 80 années, qu’ils sont censés fêter à la fin mai. J’ai décliné l’invitation (pour de bonnes raisons : je suis fauché. Ce qui est une bonne raison, celle que je donne à chaque fois, puisque je suis toujours fauché).
D’un autre côté, je me rends compte que personne ne se presse pour m’inviter où que ce soit. Notamment à ces fêtes de famille. Pas seulement parce qu’on sait je ne viendrais pas. Mais aussi parce que je suis embarrassant. Pas seulement parce que je suis devenu psychanalyste. Bien avant que je le sois devenu, on préférerait que je décline l’invitation. Même si je ne dis rien, on devine que je n’en pense pas moins. Ils savent que je sais ce qu’ils se sont toujours efforcés d’occulter. Les secrets de famille, et notamment le grand secret, celui qui ruine le grand récit familial – qui le salit, le pourrit. Ma présence même attente au bonheur, à la joie des retrouvailles. Je n’aime pas ces gens, ces tantes, cet oncle, et quelques autres, et ils me le rendent bien.
Mais je hais les mariages. Vraiment.
Une lecture du week-end : "Dans le doute. De la révolution sexuelle à la guerre culturelle", d'Ellen Willis (traduction par Fanny Quément)
Je voulais continuer à explorer les critiques de la famille ; et parmi les références disponibles en français mentionnées par Sophie Lewis, il y avait justement "La Famille, tu l'aimes ou tu la quittes" d'Ellen Willis.
Au final, en trois jours, j'ai enchaîné quasiment tous les écrits du recueil au sein duquel ce texte est traduit. La prose d'Ellen Willis est particulièrement vive et réflexive. "Dans le doute" s'ouvre sur le récit d'un procès pour viol où la personne qui se retrouve jugée n'est pas l'accusé, capturant le tableau judiciaire d'une époque (1975). D'autres textes investissent un registre autobiographique, l'autrice y partageant questionnements et doutes. Et la lecture de celui sur la famille complète bien l'essai de Sophie Lewis, en restituant comment une actrice de mouvements féministes des années 60-70 a pu vivre ce qui s'est joué et refermé alors autour de la revendication d'abolition de la famille.
C'est donc un recueil, témoignage historique d'une époque, mais qui entre aussi en résonance avec nombre d'enjeux très contemporains. Et même si je suis a priori assez imperméable à l'ancrage théorique (freudo-marxiste) croisé au fil des pages, ça ne m'a pas empêché de m'investir dans les mises en récit d'analyses proposées : c'est le genre de livre qui ouvre des espaces de réflexion, qui invite à se questionner.